Introduction
Les hommes du 43e RIC de 1914 à 1919 - Introduction
Pour trois raisons, au moins.
Histoire des Gens, Histoire des Hommes... c'est donc, d'abord, aux hommes du 43e RIC que ce premier chapitre est consacré.
Les hasards de la vie nous mènent... -étant bien entendu que je suis parfaitement convaincu que le hasard n'existe pas, mais trêve de philosophie... - Il se trouve que ce 43e RIC a combattu en Artois, à l'époque où mon tendre Grand'père s'y trouvait aussi. Et certains de ses hommes reposent dans le même cimetière que lui; on les trouvera mentionnés ci-après: "inhumé à Bienvillers-aux-Bois".
Ensuite, de Juin à Août 1918, ce Régiment a défendu la fameuse Cote 240, sise à deux pas de chez moi; le général PORTE ayant même son P.C. dans mon village. Nombreux furent ses hommes à rejoindre le cimetière militaire provisoire de ce village...
Or, au cours du tri des Archives municipales que j'avais entrepris environ l'an 2000, j'ai découvert le CCB (Carnet du Champ de Bataille) de ce cimetière; c'est-à-dire la liste, dressée au jour le jour, de ceux qui y étaient inhumés; liste qui comporte un certain nombre de précieux renseignements sur chacun d'eux. J'entrepris donc de m'intéresser à CES 900 MORTS DANS LE VERGER, selon le titre que je donnai à mes recherches sur tous ces hommes, allongés en effet, un jour ou une nuit de l'été 1918, sous la terre d'un des vergers de chez moi. Ici ne seront retenus que ceux du 43e RIC, alors que ce cimetière recueillit, bien sûr, des hommes d'autres unités.
Enfin, troisième raison pour laquelle j'entreprends le présent travail: plus récemment, fréquentant le Forum Pages 14-18, je fus confronté, plusieurs fois, à l'absence, bien frustrante, de JMO (Journal des Marches et Opérations) pour ce cher 43e RIC.
C'est donc pour combler cette lacune de JMO que je consacre cet espace qui, -autre "hasard"... et grand merci à la personne qui me l'a offert !-, a été mis voici peu de temps à ma disposition.
Cependant, un JMO comporte essentiellement la mention des combats menés, et, accessoirement, "l'état des pertes". J'ai choisi le parti inverse. L'itinéraire d'un régiment pendant la Grande Guerre est jalonné de tombes, de cimetières... C'est à cela que je m'intéresse d'abord, et, une fois encore, aux hommes qui y reposent. - Ce relevé des morts - "Morts pour la France"... - situe bien, à lui seul, les divers endroits où un régiment s'est successivement trouvé entre 1914 et 1918. Je n'ai évoqué les combats que très succinctement, mais le lecteur plus intéressé par ces combats pourra se reporter aux JMO et autres documents que j'indique en leur lieu.
Drapeau du 43e RIC et sa garde. Photo extraite de l'Histo. 43
Chef de Bataillon au 43e RIC dès le 02 Août 1914, puis chef de Corps commandant cette unité, ensuite commandant de la 308e Brigade d'Infanterie puis de la 7e Brigade d'Infanterie Coloniale et enfin commandant de l'Infanterie Divisionnaire de la 2e DIC, brigades et I.D. dont fait partie successivement aussi ce même Régiment, le général Pierre Ernest Léon PORTE a donc toujours suivi exactement le 43e RIC.
Aussi ses états de services constituent-ils le meilleur résumé du parcours de ce régiment pendant la Grande Guerre.
Les voici tels qu'on les trouve dans son dossier de Légion d'Honneur:
Il n'y manque que les premiers mois de 1915, que l'Histo 43 résume sous le titre: La guerre des mines, de nouveau dans le secteur de Chuignes...
Voir cet Histo là :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6226081j/f1.image
- 1918
- Janvier 1918
- Février 1918
- Mars 1918
- Avril 1918
- Mai 1918 du 1er au 26
- Juin 1918
- 01 Juin 1918
- 02 Juin 1918
- 03 Juin 1918
- 04 Juin 1918
- 05 Juin 1918
- 06 Juin 1918
- 07 Juin 1918
- 08 Juin 1918
- 09 Juin 1918
- 10 Juin 1918
- 11 Juin 1918
- 12 Juin 1918
- 13 Juin 1918
- 14 Juin 1918
- 15 Juin 1918
- 16 Juin 1918
- 17 Juin 1918
- 18 Juin 1918
- 19 Juin 1918
- 20 Juin 1918
- 21 Juin 1918
- 22 Juin 1918
- 23 Juin 1918
- 24 Juin 1918
- 25 Juin 1918
- 26 Juin 1918
- 27 Juin 1918
- 28 Juin 1918
- 29 Juin 1918
- 30 Juin 1918
- 01 Juin 1918
- Juillet
- 01 Juillet
- 02 Juillet
- 03 Juillet
- 04 Juillet
- 05 Juillet
- 06 Juillet
- 07 Juillet
- 08 Juillet
- 09 Juillet
- 10 Juillet
- 11 Juillet
- 12 Juillet
- 13 Juillet
- 14 Juillet
- 15 Juillet
- 16 Juillet 1918
- 17 Juillet
- 18 Juillet
- 19 Juillet
- 20 Juillet
- 21 Juillet
- 22 Juillet
- 23 Juillet
- 24 Juillet
- 25 Juillet
- 26 Juillet
- 27 Juillet
- 28 Juillet
- 29 Juillet
- 30 Juillet
- 31 Juillet
- 01 Juillet
- Août
- Septembre
- Octobre
- Novembre
- Décembre
- 1924
1928 Novembre: Recherche de témoins
Novembre 1928
Mme Veuve LABOURÉ 19 rue du Port, Argenteuil, Seine et Oise
recherche témoins pour « origine de blessure »
20 Août 1914
LABOURÉ Victor,
blessé, prisonnier à Amberg, Bavière
NECROPOLES ET CIMETIERES
NECROPOLES ET CIMETIERES
LORRAINE
RICHE, Nécropole Nationale (Moselle, Août 1914)
VIGNEMONT (1917)
VAUXAILLON (1917)
SAINT GILLES (1917)
MARNE
SACY, Cimetière militaire (Juin 1918)
VILLE-DOMMANGE, Cimetière militaire, (Eté 1918)
BLIGNY La Croix Ferlin, Nécropole Nationale (Eté 1918 - 1922)
ARDENNES
BLANZY, Cimetière militaire (Octobre 1918)
RETHEL, Nécropole Nationale (Octobre 1918)
1925 Avril: Recherche anciens prisonniers
Avril 1925
Sergent
blessé, ancien prisonnier, au Lazaret d'Alten-Grabow
1924: Inauguration du Monument aux Morts de l’Armée noire, à Reims
Dimanche 13 Juillet 1924
Inauguration du Monument aux Morts de l’Armée noire, à Reims
La première pierre avait été posée le 29 octobre 1922 par le ministre de la Guerre, André MAGINOT, qui déclara lors de la cérémonie que la victoire avait lié « la France coloniale à la famille française » et « Aujourd’hui, la France ne compte plus 40 millions de Français, elle compte 100 millions de Français».
Le 13 Juillet 1924, ce monument est inauguré par Édouard DALADIER, ministre des Colonies.
Le monument de Bamako, identique à celui de Reims :
avait été inauguré le Jeudi 03 Janvier 1924.
1922
Août 1922
Mardi 22 Août 1922
Inauguration du MAM d’Oron
par le Cdt DERENDINGER et Christian FROGET
1921
1921
Vendredi 22 Juillet 1921
Légion d'Honneur (au titre civil, sans traitement, pour les invalides à 100% :
DEBEAUPUIS Raymond Edouard
cf ci-dessus au 11 Juin 1918 : Médaille militaire
en ces années 1920 il est Président de la Section de l'Union des Mutilités d'Estrée St Denis, Oise (cf autres n° du Bulletin cité ci-dessous)
GASCHET Edouard Louis
1920
1920
27 Janvier 1920
Orsay
† LABROUSSE Félix Julien
° 12 Janvier 1881, Orsay, Essonne
fils de Félix dit Julien (1844-1907) et de Marir DUCLUZEAU (1846 - )
x 12 Juin 1909, Lille, avec Clémence Gabrielle DUMEZ (1883 - )
27 Janvier 1920 : † , Orsay, Essonne
Couvreur
Mercredi 23 Juin : Loi créant la Médaille Commémorative de 1914-1918
Mercredi 14 Juillet : Fête nationale et hommage aux Morts
Juillet 1919
JUILLET 1919
Lundi 14 Juillet 1919
Défilé et Fêtes de la Victoire
Et, pour finir, une dernière photo de L.J. PATRAS,
"Le Coq combattant", au rond point des Champs Elysées en ce 14 Juillet 1919:
Vendredi 25 Juillet 1919
Hôpital Mixte, Albi
† / maladie
GIL Marius Eloi
Juin 1919
Juin 1919
Dimanche 22 Juin 1919
Citation % CAC
METAYER Pierre François Marie
brancardier, aumônier
Extrait de
Dimanche 29 Juin 1919
Un déserteur arrêté: JOUBERT
Mai 1919
Mai 1919
Vendredi 16 Mai 1919
Hôpital Ste Marthe, Avignon
† ROUX Fernand Clet Joseph /maladie c s
° 26 Avril 1898, Sault, Vaucluse
fils de Julien et de Rose Clara Cécile LOUIS
cultivateur
06 Mai 1917 : 4e RIC
13 Juin 1918 : 43e RIC
15 Août 1818 : citation % de la 2e DIC
- Dimanche 25 Mai 1919
- caserne Lourcine, 37 Bd de Port Royal
- le Lieutenant MAGNAC rédige des actes de décès
Avril 1919
Avril 1919
- Samedi 05 Avril 1919(sic)
- caserne Lourcine 37 Bd de Port Royal
- Le Lieutenant MAGNAC rédige un acte de décès
Samedi 12 Avril 1919
Blessé décoré :
CUVIER Jérôme
Mars 1919
MARS 1919
Dimanche 09 Mars 1919
Extrait de l'Historique du 6e RIC :
Samedi 15 Mars 1919
Lundi 24 Mars 1919
Hôpital de Marseille
† GUEYE Dial Diop 23e RIC sur fiche MDH
° 18 Juillet 1893 Dakar, Sénégal
Cl 1913, matricule 183 Dakar
Aix en Provence : NN Luynes, rang 42, tombe 23
04 -31 Décembre 1918
Mercredi 04 Décembre 1918
Jeudi 05 Décembre 1918
Vendredi 06 Décembre 1918
Samedi 07 Décembre 1918
Dimanche 08 Décembre 1918
Lundi 09 Décembre 1918
Mardi 10 Décembre 1918
Mercredi 11 Décembre 1918
Jeudi 12 Décembre 1918
Vendredi 13 Décembre 1918
14 Samedi Décembre 1918
Dimanche 15 Décembre 1918
Lundi 16 Décembre 1918
Mardi 17 Décembre 1918
Mercredi 18 Décembre 1918
Hôpital Chastaing, Limoges
† TASSEL Emile Marie /suite blessures
° 05 Novembre 1897 Trégonneau, Côtes du Nord
Cl 1917, matricule 425 Guingamp
11 Octobre 1918 : blessé à Vaudétré, Marne
Transcription à Trégonneau
Limoges : Carré militaire 38, cimetière communal
Cf ci-dessus : blessé le 11 Octobre 1918
Jeudi 19 Décembre 1918
Vendredi 20 Décembre 1918
21 Samedi Décembre 1918
Dimanche 22 Décembre 1918
Lundi 23 Décembre 1918
Mardi 24 Décembre 1918
Mercredi 25 Décembre 1918
Jeudi 26 Décembre 1918
Vendredi 27 Décembre 1918
Samedi 28 Décembre 1918
hôpital d’ Orléans
† TOCHE Henri Paul Constant
° 07 Octobre 1896 à Guillaumes, Alpes-Maritimes
matricule au recrutement : 2553 – Nice
transcription à Nice, 28 Décembre 1918
Nice : - MAM Quai Rauba Capeu
- Plaque commémo 14/19 Lycée Masséna
Dimanche 29 Décembre 1918
Lundi 30 Décembre 1918
Mardi 31 Décembre 1918
11 Novembre - 03 Décembre 1918
Lundi 11 Novembre 1918
Ambulance 239 Mareuil sur Ay
† TABARLY Aimé Désiré Dieudonné
/ intoxication par gaz
Clairon
° 05 Mars 1888 au hameau de Trescanyes, Campagnac, Tarn
fils de Pierre Marcellin et de Marie Bathilde TOURNIĖ
cultivateur
28 Novembre 1907 : 50 f d’amende pour transport de gibier illicitement tué…
Cl 1908, matricule LM 82 Montauban ; 6 Albi
07 Octobre 1909 – 24 Sept 1911 : SM au 80e RI
13 Juin 1913 demeure à Bruniquel, Tarn et Garonne (affecté au 24e RIC)
03 Août 1914 : 24e RIC
28 Septembre 14 : blessé à Minaucourt
06 Novembre 14 au dépôt
05 Janvier 1916 : au front (44e)
12 Novembre 1917 citation % 44e RIC
30 Mars 1918 : 22e RIC
05 Avril 1918 : 4e RIC
15 Août 1918 : 23e RIC (44e )
† 31 Octobre 1918 sur fiche MDH
11 Novembre 1918 sur fiche matricule
transcription à Bruniquel 27 Août 1921
Bruniquel : MAM
Plaque commémo. (église)
Cet homme a eu droit à un article dans la presse en l'an 2001 :
La Dépêche du Midi;Publié le 18/11/2001
Extraits.
L'armistice en mourant
TARN-ET-GARONNE : Aimé Tabarly, de Bruniquel, le 11 novembre 1918 à 19 h 30...
Le 11 novembre dernier, nous avions présenté l'histoire de Benjamin Dejean, de Mouillac, tué le 10 novembre 1918. Etait-il le dernier mort tarn-et- garonnais de la grande guerre? Et bien non. Aimé Tabarly, de Bruniquel, a été gazé le 11 novembre et est décédé le jour même, à 19 h 30 à 30 ans! Après le cessez-le feu...
Ils ne sont pas nombreux les poilus qui ont trouvé la mort le 10 novembre 1918. Il y avait ce pauvre Benjamin Dejean de Mouillac, que nous pensions être le dernier mort tarn-et-garonnais de la Grande- Guerre (voir notre édition du 11 novembre). Et bien il y avait aussi Aimé Désiré Tabarly, de Bruniquel. Et ce dernier est mort le 11 novembre, le jour de l'armistice. C'est assurément, et cette fois, un des derniers morts de la guerre 14-18!
Chez René Tabarly, à Bruniquel, on garde précieusement les documents qui attestent de cette d'infanterie coloniale, mort pour la France le 11 novembre 1918, l'hommage de la nation » Signé par le président de la République. Et puis, des documents d'un caractère plus administratif. Notamment la lettre adressée par le dépôt des 23et 43e régiment d'infanterie coloniale, qui dit ceci: « J'ai l'honneur de vous prier de vouloir avec tous les ménagements nécessaires dans la circonstance, prévenir Mme Tabarly, domiciliée à Bruniquel, Tarn-et-Garonne, du décès du clairon Tabarly Aimé Désiré Dieudonné eu 13e régiment d'infanterie coloniale, survenu le 11.11.18, ambulance 237 à Mareuil-sur-Ay (Marne) à la suite d'une intoxication par gaz, mort pour la France... »
A 19 h 30!
Aimé Tabarly est en fait décédé le 11 novembre à 19 h 30, soit après la proclamation de l'armistice, puisque les clairons ont sonné le cessez le feu, sur la ligne de front, à 11 heures, ce jour-là. Quelques notes de musique dans l'air de novembre que les poilus avaient attendu pendant quatre ans. Et que le clairon Tabarly aurait pu jouer s'il n'avait pas été gazé. On ne sait pas exactement d'ailleurs s'il a été victime des gaz le 11 novembre même, ou quelques jours avant, mais sa présence et son décès à l'ambulance, le soir même semblent l'attester. Car cela prouve qu'il en était encore à recevoir les premiers soins. Dans le cas contraire, si sa blessure avait été occasionnée beaucoup plus tôt (le 10, le 9 novembre?), il serait mort dans un hôpital de campagne.
Cet enfant de Bruniquel issu d'une famille de paysans, était né à Campagnac dans le Tarn, en 1888. Mais il a tout de suite vécu avec ses parents à Bruniquel dont était native sa mère, Clara Delon. Tout comme Benjamin Dejean, Aimé Tabarly avait « fait » toute la guerre. Pire, de 1911 à 1914, il était déjà sous les drapeaux puisque pendant cette période, il accomplissait son service militaire. Il n'a pas connu son second fils, né durant le conflit, faute de permission. Sept ans d'armée, quatre ans de guerre pour venir mourir sous le ciel de l'armistice. La vie est décidément cruelle...
J.-Ph. CROS.
La Dépêche du Midi
http://www.ladepeche.fr/article/2001/11/18/306247-l-armistice-en-mourant.html
Cet article comporte malheureusement un certain nombre d’erreurs, en plus des fautes de frappe ou même de langue, reproduites ici sans changement, puisque par « copier/coller »…
Tout d'abord un titre rare :
Sans doute, avec le temps, ces documents sont-ils devenus plus rares, mais cet « Hommage de la nation » à chacun des « Morts pour la France » était une chose très courante dans les familles, et il en reste encore un certain nombre, dont ceux qui circulent sur les sites de télé-vente…
On ne sait pas exactement d'ailleurs s'il a été victime des gaz le 11 novembre même, ou quelques jours avant, mais sa présence et son décès à l'ambulance, le soir même semblent l'attester. Car cela prouve qu'il en était encore à recevoir les premiers soins. Dans le cas contraire, si sa blessure avait été occasionnée beaucoup plus tôt (le 10, le 9 novembre?), il serait mort dans un hôpital de campagne.
On ne peut, en effet, établir la date exacte du gazage. Notons d’abord que, dans la nomenclature médicale militaire de l’époque, les gazés sont dit malades, gazés, intoxiqué, et non blessés. D’autre part, et contrairement à ce que dit l’auteur de cet article, ce gazage a bien eu lieu antérieurement au 11 Novembre, puisque la victime a eu le temps d’être évacuée sur l’Ambulance 239, qui fonctionnait à Mareuil-sur-Ay, dans la Marne, alors que l’intoxication a eu lieu dans les Ardennes, devant Blanzy,comme l’indique la citation posthume reproduite ci-dessus, extraite du Journal Officiel (si toutefois cette citation n’est pas elle-même erronée…
Les erreurs, y compris dans les documents officiels, ne sont pas rares, mais A.A.D. TABARLY accumule décidément la malchance, puisqu’aussi bien sa fiche MDH (Mémoire des Hommes, Morts pour la France) que sa FM (Fiche Matricule) en comporte ! –Cette FM n’est, notamment, pas claire pour l’année 1915. Et son décès est donné au 31 Octobre 1918 sur fiche MDH.
Or, le lendemain de ce même jour, le 43e RIC est relevé en ligne par le 22e RIC (JMO GBD2, 64/79); c’est le dernier jour où le 43e RIC enregistre de fortes pertes (2 officiers, 33 hommes tués ou blessés, JMO ID2, 98/107), et donc le dernier jour au cours duquel le clairon TABARLY a pu être gazé. C’est donc aussi celui que je retiendrai pour ce gazage.
Il a tout de suite vécu avec ses parents à Bruniquel
D’après sa FM, il ne vient y demeurer que le 13 Juin 1913.
Bruniquel dont était native sa mère, Clara Delon.
Comme je l’ai relevé ci-dessus, la FM donne comme mère:Marie Bathilde TOURNIĖ…
de 1911 à 1914, il était déjà sous les drapeaux puisque pendant cette période, il accomplissait son service militaire.
Grosse erreur de lecture de la FM ! Cf mon relevé ci-dessus :
Du 24 Septembre 1911 au 03 Août 1914, il n’est pas sous les drapeaux.
Si cette FM rapporte que le 13 Juin 1913 il est affecté au 24e RIC, elle nous apprend aussi qu’à cette même date il demeure à Bruniquel, Tarn et Garonne. Cette affectation est simplement sa nouvelle affectation de réserviste, à l’Unité qu’il rejoindra à la Mobilisation d’Août 1914, et datée du jour où il a fait son changement d’adresse, qui l’amenait à changer aussi de subdivision pour le recrutement militaire.
Son Service Militaire a été fait du 07 Octobre 1909 au 24 Septembre 1911.
Sources :
Fiche MDH : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a0159ee7fb
FM :
Mardi 12 Novembre 1918
Mercredi 13 Novembre 1918
Jeudi 14 Novembre 1918
Vendredi 15 Novembre 1918
à Tours-sur-Marne, Marne
- le Lieutenant MAGNAC rédige des actes de décès
- et enregistre une déclaration de décès
Samedi 16 Novembre 1918
Jusqu’au 3 Décembre
sans changement
(JMO ID2, 104/107).
- à Tours-sur-Marne, Marne
- le Lieutenant MAGNAC rédige des actes de décès
- et enregistre des déclarations de décès
Lazaret d’Offenbach, Allemagne
† ROUSSEAU Albert Felix Lucien
/suites de blessures
Adjudant
° 08 Janvier 1889 Saint Mihiel, Meuse
fils de Félix Théodore et de Marie Albertine (P)AGNEL
employé de commerce, Argenteuil
Cl 1909, matricule 1325 Versailles
27 Avril 1908 engagé volontaire pour 3 ans, 128e RI
(+ 1 an 20 Oct 1908 4e RIC)
22 Octobre 1908 : 4e RIC
30 Avril 1909 : 1ère cl
23 Novembre 1910 : 23e RIC
28 Avril 1911 : RICM
09 Octobre 1911 : 23e RIC
27 Avril 1912 : Caporal
27 Avril 1912 : réserve
03 Août 1914 : 23e RIC
08 Août 1914 : 43e RIC
04 Octobre 1915 : blessé à Souchez, épaule droite par E.O.
07 Octobre 1915 : sergent
17 Avril 1917 ; blessé à Laffaux, plaies multiples par grenades, membres inférieurs, coude gauche
1er Juillet 1918 : sergent fourrier
1er Septembre 1918 : adjudant
25 Octobre 1918: disparu
16 Novembre 1918 : décédé au lazaret d’Offenbach
transcription à Argenteuil 13 Juillet 1920
Samedi 30 Novembre 1918
Citations % Régiment
CARETTE Jean
° 21 Décembre 1886
vannier
brancardiers du GBD2
RAOUX Hippolyte
LE VERGE Yves
BOUCHER Fernand
RABARISON, mle 504
Dimanche 1er Décembre 1918
Ambulance 1/7, Senlis
† BULTEAU Victor Ernest /maladie cs
° 28/7/1887 Mormaison, Vendée
Transcription à Rocheservières, Vendée, 05 Juillet 1919
Senlis : NN
09 Novembre 1918
Samedi 09 Novembre 1918
Provisy, Ardennes
† GODET Ernest
° 14 Avril 1886, Baignes-Sainte-Radegonde, Charente
matricule 779, Saintes (Charente-Maritime)
fabricant de pelles, demeurant à Polignac
09 Octobre 1907- 21 Sept 1909 : SM au 123e RI
28 Août-19 Sept 1911 : période ex. au 123e RI
24 Juin-10 Juillet 1914 : « « 3e RIC
03 Août 1914 : Arrivé au 3e RIC ; passé au 33e
06 Août 1914 : rejoint le 33e RIC
25 Septembre 1915 blessé à Souain par balle à la figure
16 Octobre 1915 : rentré au dépôt
21 Août 1916 : 43e RIC
transcription à Polignac, Charente Inférieure, 12 Avril 1919
Rethel : NN, tombe 1173
Polignac : MAM
08 Novembre 1918
Vendredi 08 Novembre 1918
Le GBD/2 et la SSU515 viennent cantonner
à Novion-Porcien
/.../
De nombreux dépôts de munitions et
des mines préparés et munis de dispositifs à
retard. par l’ennemi avant son départ,
sautent dans toute la région. Un certain
nombre de blessés sont amenés aux PR du GBD/2.
(JMO DDSS 2e DIC 65/79)
07 Novembre 1918
Jeudi 07 Novembre 1918
Château-Porcien
† LACHAUD Cyprien
° 16 Octobre 1897 St Félix de Reilhac, Dordogne
Fils de Jean et de Marie MASSOUBRAS
cultivateur
Cl 1917, matricule 747, Bergerac
09 Août 1916 : 6e RIC (arrivé le 28 Août (/sursis agricole)
08 Septembre 1917 : 43e RIC
07 Novembre 1918 : inhumé au cimetière militaire de Blanzy
Jugement Sarlat 1er Mars 1923
Transcription à St Félix de Reilhac 25 Mars 1923
décès fixé au 07 selon la FM.
H.O.E. B/52, Reims
† CASTAGNERI Jean Baptiste / « suites blessures à Reims »
Caporal
° 07 Mai 1897, Rive de Gier, Loire
fils de feu Benjamin et de Marianne REGIS
manœuvre demeurant Rive de Gier, rue Chantegay, Maison BONNAUD
Cl 1917, matricule 920, St Etienne
« fils d’étranger »
10 Janvier 1916 : 8e RIC
1er Septembre 1916 : 4e RIC
16 Fevrier 1917 : 23e RIC
transcription à Rive de Gier 27 Octobre 1919
Reims : Carré militaire du cimetière de l'Ouest, Tombe 437
(sa fiche MDH est mal remplie ; il faut comprendre : blessé à Herpy, mort à Reims)